Alors que le PDG de l’équipe de Montréal de SurfaceID est traditionnellement formé d’abord et avant tout en design industriel, le processus d’amener une nouvelle invention de la conception à la fabrication ne peut se faire sans passer par une phase d’ingénierie mécanique approfondie et poussée. En fait, l’ingénierie mécanique est souvent beaucoup plus impliquée et prend beaucoup plus de temps et d’énergie que la conception industrielle d’un produit.
En termes simples, le design industriel concerne la convivialité, la conception, les tendances du marché, la finition de surface et l’optimisation de l’apparence et de la valeur. Il incarne un ensemble d’expertises qui va démarrer le processus de nouvelle invention avec des sessions de brainstorming et des croquis de concept, et le finaliser en trouvant le bon fabricant au bon coût.
L’ingénierie mécanique est la partie où nous nous assurons que le produit fonctionne pour l’usage auquel il est destiné. Il ne s’agit donc pas tant de se concentrer sur les formes et les caractéristiques que sur des qualités telles que la résistance des matériaux, le coût, la durabilité, la dynamique ou la conversion d’énergie, pour n’en nommer que quelques-unes.
Au cours du processus de création, une discipline va toujours s’entremêler et influencer l’autre. Le design industriel peut envisager une façon révolutionnaire de faire fonctionner quelque chose, mais jusqu’à ce que des études en génie mécanique confirment la plausibilité d’un tel rôle, cette nouvelle invention ne dépasse pas le stade de l’idéation.
Parfois, la révolution est de savoir comment un design peut se vendre au détriment de la fonctionnalité. Par exemple, les iPhones des deux dernières années ont un support en verre. Il n’est certainement pas aussi durable que de nombreuses autres possibilités moins attrayantes visuellement car il se brise facilement, mais s’il se projette dans plus de ventes, ce sont les ingénieurs qui doivent rendre ce verre un peu plus résistant, adhérent et digne de cette évolution.
Lorsque SurfaceID a assemblé le Knight Trainer Pro, une machine d’entraînement au badminton de haut niveau, le design industriel et l’ingénierie mécanique étaient à nouveau intrinsèques. Dans ce cas, avec tant de pièces mobiles et l’accent mis sur la précision et la performance, notre intention était de donner la priorité à la plupart des aspects mécaniques de la machine. Nous possédions le compromis et avons fait de notre mieux pour compléter ce qui a été créé sous le capot.